« Atelier de peinture, de dessin, d’écologie urbaine et du paysage depuis le Tiers-Lieu à la Verrerie » à Arles


Les ateliers participatifs du le Tiers-Lieu à la Verrerie, s’articulent autour de la peinture, du dessin, de l’observation, et de l’arpentage par les concitoyens, afin de faire émerger un sens commun au projet et tisser des assemblages de parcelles et de végétaux.

Dans une série d’ateliers animés par les paysagistes de notre association et avec la participation des habitants, des concitoyens, des acteurs et des parties prenantes, nous proposons l’exploration progressive des thèmes de réflexion, des enjeux liés à la fabrication d’une ville.

L’exploration se déroule à partir de quatre Tiers-Lieux différents à Arles, qui sont parfois des terrains résiduels ou en déprise :

  1. Un atelier de peinture et de dessin a permis d’explorer le jardin intérieur et le jardin d’hiver du Tiers Lieu de la Verrerie, ainsi que la voie verte et l’ancien chemin de fer ;
  2. Un atelier de peinture et de dessin aura lieu cette fois-ci depuis la voie verte et l’ancien chemin de fer jusqu’au bout d’un deuxième Tiers Lieu : passant par la rue Jean Mermoz, la rue Henri Dunant, la rue Marius Saulcy et qui pourrait aboutir à l’ancien pont des deux lions ;
  3. Un autre atelier de peinture et de dessin aura lieu depuis la place Lamartine, par le boulevard Emile Descombes, jusqu’au bout d’un troisième Tiers Lieu : passant par la rue Mansard, la rue Camille Pelletan, la rue Mireille et qui pourrait aboutir à la Fondation Luma et l’école nationale supérieure de la photographie ;
  4. Un dernier atelier de peinture et de dessin aura lieu depuis la place Lamartine, le boulevard Emile Descombes, jusqu’au bout d’un quatrième Tiers Lieu : passant par la rue Jean Giono, la rue de la Roubine du Roi, la rue Mireille qui pourrait à la Roubine du Roi et au chemin de fer ;

L’intention est d’alimenter le projet par des expériences menées simultanément avec les habitants afin que l’étude puisse s’enrichir de leurs réflexions, points de vue, observations et expériences et ainsi modifier peu à peu les propositions d’aménagement de ces espaces.

L’objectif est de fabriquer du paysage en le tissant à partir des voies vertes, et des chemins et parages qui les lient, et qui organisent la ville autour de ces expériences arpentées, présentes et futurs.

Thèmes et enjeux à explorer :

  1. Transversalité du territoire ;
  2. Désenclavement des quartiers ;
  3. Diversification des strates végétales ;
  4. Essences locales, lutte contre les espèces invasives ;
  5. Lutte contre l’imperméabilisation des sols ;
  6. Réalisation d’espaces en pleine terre ;
  7. Traitement des eaux pluviales au Tiers Lieu ;
  8. Place à l’eau dans la ville ;

Avec un départ à pied, le groupe d’atelier arpente le jardin intérieur et le jardin d’hiver. La reconnaissance et l’analyse de terrain se fait à travers sa topographie (la forme et nature des sols) sa végétation (les différentes strates végétales, boisement, arbustes, couvres sol, prairies) ses usages (usages libres constatées, accès, usages formalisées, stationnement, équipements, y compris dans le périmètre élargi) et par ses perceptions (vues depuis et vers le site, bruits, odeurs...).

« Des formes nouvelles »


Ensuite chaque participants analyse le terrain seul, faisant des repérages, des croquis, des photos, prenant des notes. Durant la semaine qui suit, les participants du groupe doivent choisir une peinture abstraite ou figurative, pour laquelle ils ont des affinités et qui exprime des notions telles que l’espace, le contraste, la tension, la multiplicité, l’infini, le mouvement. Ils tentent de s’en inspirer en l’allant à leur perception et leur intention spatiale pour le site étudié.

« Une nouvelle passerelle à voie douce »


Pour répondre la question de la mobilité entre lieux et la proposition d’imaginer des ateliers croisés avec Archéomed, les voies vertes ou l’ancien chemin de fer qui circulent derrière le site ‘Jardin de la Verrerie’ pourraient faire partie du projet.

Ces voies vertes derrières le site ‘Jardin de la Verrerie’ permettraient aux concitoyens d’effectuer des aller-retours depuis le site d’Archeomed - Pôle économique et technologique dédié aux métiers de la culture et des patrimoines - situé au 17 Chemin de Séverin jusqu’à l’emplacement de l’ancienne gare maritime de Trinquetaille et de la gare d’Arles (via la rue Pierre-Louis Rouillard).

Une partie du projet consistera à proposer l’installation d’une nouvelle passerelle à voie douce, sur l’emplacement de l’ancien Pont de Constantin - en continuité des deux grands axes de l’ancien chemin de fer circulant de l’est en ouest, de l’est en sud - dans le quartier de Trinquetaille à Arles.

Les sociétés Partouche ou Barrière, pourraient être approchées à ce sujet, afin de les convier à une contribution durable de la progression socioéconomique et écologique de la ville d’Arles.

Il va de soi de prendre aussi en considération la politique volontariste de la ville d’Arles pour la propagation des circulations douces. L’objectif étant de favoriser l’utilisation des modes de transport alternatifs et le développement les voies vertes comme celle de l’ancien chemin de fer à Trinquetaille afin de les connectés aux voies vertes déjà aménagés dans Arles, ainsi qu’à la Via Rhôna.

La Fabrique terrestre, aquatique et aérienne : L’équipe du projet : Christina Ottaviano, Yanru Xu, Michèle van de Roer.

Crédits iconographiques : DR, Droit Réservé, l’association Destination Tiers-Lieu à Arles, Françoise Lacotte ;

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